•  2020-02-02
     09:00 - 20:55
Formatrice: :

Isabelle Lasvergnas, Ph.D, psychothérapeute et psychanalyste. Professeure honoraire, UQAM, professeure associée, Unité Transversale de Recherche Psychogenèse et Psychopathologie, Université de Paris XIII, elle est membre de la Société canadienne de psychanalyse et de la Société psychanalytique de Montréal. Elle a été directrice fondatrice de la Clinique psychanalytique de Montréal de 2006 à 2014. Elle est membre du Collectif clinique Groupe psychanalytique du Mont-Royal (GPMR) et offre des supervisions cliniques individuelles et en groupe à des psychothérapeutes d’orientation analytique, à des psychothérapeutes en formation, et à des intervenants en santé mentale. Auteure de très nombreux articles psychanalytiques, elle a publié, notamment dans la Revue française de psychanalyse, La Revue canadienne de psychanalyse, Les Cahiers de l’Herne, Topique, Le Coq Héron, Cliniques méditerranéennes, Filigrane, Katharsis, et dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Parmi ses publications les plus récentes, on note: La consultation psychanalytique aujourd’hui, entre héritages et remaniements (I. Lasvergnas, dir.), Monographie, Montréal, Filigrane, 2018; «Transcrire la trace », dans L’écriture du psychanalyste (Jean-François Chiantaretto, et al. dir.), Paris, Hermann, 2018 ; « L’abime des mots », in L. Grenier dir. Écritures du divan, Montréal, Liber, 2017; « Le corps exorbité », in J.F Chiantaretto et C. Matha (dir.), Écritures de soi, écritures du corps, Paris, Hermann, 2016.

Cette journée de formation sera consacrée à la clinique psychanalytique des configurations psychopathologiques représentées par les états limites, les troubles graves de l’affect et de la personnalité, et les pathologies narcissiques. En s’étayant sur des vignettes cliniques, on visera à dégager les principaux enjeux et difficultés psychothérapiques que posent les patients aux prises avec des expériences primaires non métabolisées, des impasses sévères dans les processus internes de la représentation et de la mentalisation, et ayant souvent tendance à des recours massifs à l’agir hors la cure, et dans la cure. On s’attardera aux modalités prédominantes de l’expression du transfert dans le cas des « problématiques limites ». On indiquera le genre de remaniements du cadre thérapeutique à introduire lorsqu’il y a prédominance dans le transfert d’états psychiques relevant de l’archaïque et d’angoisses de nature psychotique.

COMPLET

*RA03206-20