Le cinéma : rebut, rébus et ressource pour le psychanalyste. Par André Jacques

 

D’un film que j’avais vu enfant, je n’ai longtemps retenu qu’un titre dont je n’étais pas du tout sûr qu’il était le bon. Mais son souvenir ne m’a jamais vraiment quitté. À un jeune garçon, vivant avec sa mère à la campagne ou dans une petite ville quelque part aux États-Unis, il était arrivé une chose inouïe. Cet événement le singularisait totalement dans son milieu et avait rendu l’homme qui s’occupait affectueusement de lui, son grand-père, très perplexe. Du jour au lendemain, les cheveux de ce garçon étaient devenus verts. Personne n’avait la moindre idée de ce qui avait pu provoquer ce brusque changement, sauf que c’était arrivé le lendemain du jour où le garçon apprenait que son père, dont il attendait le retour d’Europe en héros de la Deuxième Guerre, était mort au combat… Les traces en moi de cette histoire s’arrêtent sur les images du visage bouleversé de cet enfant devant braver le sarcasme de ses camarades à l’école et vivre avec quelque chose qui lui parle un langage aussi douloureux qu’énigmatique.

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