Une sorte de dévotion pour la condition humaine amène une jeune femme, Louise, à offrir à des passants une heure de son temps pendant laquelle elle se dévoue corps et âme à servir leurs désirs. Cette quête de la rencontre ultime est marquée pour les passants acceptant son offre par une cruelle frustration
et pour Louise par un désarroi croissant.

Commentaire : 

Mon commentaire, qui sera bref, va s’articuler autour des 3 associations d’idées qui se sont imposé à moi en voyant le film :

  1. le traumatisme, le désaveu, le trauma et l’après-coup ;
  2. la terreur de l’infantile
  3. la fonction du groupe dans l’élaboration de la vie psychique.

Comme point de départ, permettez-moi de citer quelques phrases tirées d’un texte non-publié de Thierry Bokanowski intitulé « La chute » :

Il y a des situations imprévisibles dans l’enfance qui font vivre des sentiments d’effroi, voire des impressions de menace vitale. Tels sont les accidents, les opérations, les maladies prolongées et invalidantes dont l’enfant est la victime ou, parfois, le témoin. La survenue de tels événements, organisateurs de traumatismes intrapsychiques, peut alors provoquer une atteinte narcissique grave avec des angoisses précoces qui seront ravivées dans l’après-coup.

Le commentaire de ce film est fait par Réal LAPERRIÈRE, psychologue, psychanalyste, membre de l’APPQ et de la Société psychanalytique de Montréal.